Ma librairie

La librairie BookCourt de Brooklyn est principalement tenue par des écrivains. À New-York, la librairie familiale BookCourt, sur Courtstreet, est un spécimen rare. En effet, les heureux lecteurs qui poussent les portes de cette librairie ont la chance de tomber sur des romanciers. Car dans cette librairie pas comme les autres, les trois quarts des employés sont écrivains. D’ailleurs, comme le précise l’un des responsables Zac Zook, il y est permis d’écrire des notes, mais non des pages.

Sinon, ils risquent de connaître le même sort qu’un certain écrivain pas assez libraire qui préférait noircir des cahiers pendant ses heures de travail et qui ne fit pas long feu…

Mise à part cet incident, beaucoup d’écrivains « reconnaissent que c’est un excellent antidote à la solitude et à l’isolement imposés par l’écriture. De plus, en se rendant tous les jours quelque part à heures fixes pour y rencontrer des gens et faire quelque chose de concret, ils se sentent appartenir à une communauté, qui plus est à une communauté littéraire. »

De plus, les écrivains étant avant tout des lecteurs, c’est un atout pour les clients qui jouissent ainsi de conseils de qualité, même si le métier de libraire ne se résume pas au conseil, loin de là. En tous cas, cela pourrait être une solution pour certains qui peinent à terminer les fins de mois.

Reste à savoir si le système français serait suffisamment ouvert pour permettre à des écrivains d’être libraires et si ces derniers ne préféreraient pas davantage lire les livres que les vendre…