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Il y a 154 ans jour pour jour, l’écrivain Gustave Flaubert gagnait son procès qui lui avait été intenté pour Madame Bovary.

On a du mal à le croire et pourtant le 7 février 1857, le romancier Gustave Flaubert gagnait le procès, pour outrage aux bonnes mœurs, qui lui avait été intenté.
En effet, Madame Bovary qui mettait en scène une femme adultère, fut initialement publié sous forme d’épisodes dans La Revue de Paris courant 1856, jusqu’à ce que le rédacteur en chef, l’imprimeur et l’écrivain soient accusés « d’outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ».

Grâce à la plaidoirie de son avocat, Flaubert qui fut acquitté et vit son livre paraître sans subir de censure, écrivit ces quelques lignes en son hommage :

« Permettez-moi d’inscrire votre nom en tête de ce livre et au-dessus même de sa dédicace ; car c’est à vous, surtout que j’en dois la publication. En passant par votre magnifique plaidoirie, mon œuvre a acquis pour moi-même comme une autorité imprévue. Acceptez donc ici l’hommage de ma gratitude, qui, si grande qu’elle puisse être, ne sera jamais à la hauteur de votre éloquence et de votre dévouement. Gustave Flaubert. »