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La machine à écrire, un objet de musée
La dernière entreprise qui produisait des machines à écrire vient d’arrêter sa fabrication.
Ça y est, c’est officiel, la machine à écrire n’est plus produite dans le monde ! En effet, l’entreprise indienne Godrej & Boyce qui était la dernière à en fabriquer vient d’arrêter sa production. Depuis les années 2000 et l’avènement des ordinateurs portables, cette société de Bombay était la seule à ne pas avoir fermé boutique et décidé de continuer à en produire.
Car même si depuis les années 1950 où il s’en vendait des millions par an, son utilisation n’avait fait que diminuer ; il s’en vendait encore près de 12 000 chaque année jusqu’en 2009. Et notamment en Inde où l’on présume que les journalistes, écrivains et étudiants continuaient de les utiliser.
Mais le « progrès» suivant son cours, l’entreprise ne produisait plus qu’une sorte de machine, la Prima et n’avait réussi à en vendre que 900 en 2010…
Milind Dukle, le directeur général de Godrej et Boyce a donc déclaré, à son grand dam, que « C’était peut-être la dernière chance des amoureux des machines à écrire. »
Brevetée pour la première fois en 1714, puis en 1833, elle fut commercialisée d’abord aux Etats-Unis en 1870 avant de faire son apparition dans l’hexagone, treize ans plus tard.
À l’ère du numérique et où l’on a paradoxalement jamais autant imprimé de papier, c’est un symbole fort qui rentre dans la catégorie vintage. Même si la machine à écrire restera toujours ce formidable outil de divulgation de l’information, qui a permis l’essor de la presse et de la littérature.

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