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Élie Wiesel et la responsabilité de l’écrivain

L’écrivain a-t-il tous les droits ?

Elie-Wiesel

Tel est le thème de la très intéressante interview d’Elie Wiesel par le Figaro, au moment de la sortie de son dernier livre, Otage chez Grasset.

D’après lui, « la littérature peut entretenir la mémoire, à condition que l’imaginaire ne travestisse pas la réalité. »

Un sujet qui fit effectivement coulé beaucoup d’encre, l’année dernière, lors de la sortie du livre Jan Karski de Yannick Haenel,  qui met en scène  ce résistant polonais qui, témoin du ghetto de Varsovie et des camps aurait rencontré le président Roosevelt pour prévenir les alliés que les Nazis exterminaient les juifs.

Élie Wiesel, d’origine roumaine, a connu la Shoah en étant déporté à l’âge de 15 ans avec sa famille à Auschwitz puis à Buchenwald.

Quinze ans plus tard, il commence un long travail de mémoire en écrivant une quinzaine de livres, dans lesquels il parle des camps.

Son premier livre La Nuit, que son ami François Mauriac aida à faire publier est l’un de ses plus connus et est venu se ranger aux côtés de L’Ecriture ou la vie de Jorge Semprun et de Si c’est un homme de Primo Levi.

Ce livre est d’ailleurs le premier tome d’une trilogie, les deux autres étant L’Aube et Le Jour, où il relate le passage de l’ombre à la lumière.

Après avoir reçu le prix Nobel de la Paix en 1986 pour son combat pour la mémoire, il témoigna lors du procès Barbie en 1987 et créa la Fondation Elie Wiesel pour l’humanité.

Voir la critique Jan Karski de Yannick Haenel


À lire sur le site du Figaro :

http://www.lefigaro.fr/livres/2010/11/10/03005-20101110ARTFIG00820-elie-wiesel-le-roman-peut-aider-la-memoire.php

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