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L’écrivain, d’origine libanaise, Amin Maalouf vient d’être élu à l’Académie Française. Jeudi 23 juin 2011 aura été un jour historique dans la vie de l’écrivain Amin Maalouf. En effet, il aura été celui où il a été élu à la prestigieuse Académie Française, avec 17 voix sur 24. De plus, il hérite du siège 29, anciennement occupé par l’auteur de Tristes Tropiques, l’anthropologue et ethnologue, Claude Lévi-Strauss, mort en octobre 2009. L’impétrant a d’ailleurs déclaré être un grand admirateur de son œuvre et que « C’était extrêmement émouvant et intimidant de se retrouver dans ce fauteuil ».

Né à Beyrouth dans une famille francophone et chrétienne, Amin Maalouf a toujours appartenu à une minorité, « un sentiment qui selon lui a déterminé sa vie ».

Mais cette double culture a également orienté ses écrits. Car dans son œuvre littéraire, il n’a eu de cesse de prôner le dialogue et le rapprochement entre les cultures.

Dans Le dérèglement du monde, sorti en 2009, il affirmait : « Il n’y a plus d’étrangers en ce siècle, il n’y a que des compagnons de voyage. »

Contraint à quitter le Liban à cause de la guerre, en 1976, il s’exila en France où il habite depuis. Cette élection à l’Académie Française est la troisième à laquelle il se présentait. À l’âge de 62 ans, il devient ainsi le deuxième Immortel originaire du monde arabe avec la romancière algérienne, Assia Djebar, élue en 2006.

À l’annonce de son élection, le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé a d’ailleurs souligné la richesse de l’écrivain : « Au carrefour des identités et des fraternités méditerranéennes, l’œuvre et la personne d’Amin Maalouf constituent le merveilleux reflet de notre diversité et de la francophonie qui la soude. »

Lire l’interview de l’Express :
http://www.lexpress.fr/culture/livre/amin-maalouf-le-sentiment-d-appartenir-a-une-minorite-determine-tout-dans-la-vie_805544.html

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