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127 heures, un huis clos pour les amateurs de sensations fortes
Danny Boyle, le réalisateur de Slumdog Millionnaire revient avec un film fort en émotions !
A priori, il n’y a pas vraiment de rapport entre les enfants des rues en Inde et un randonneur de 27 ans, parti dans un Canyon, dans l’Utah. Et pourtant, visuellement, c’est une même claque que prend le spectateur.
Car cet alpiniste qui collectionne les sommets va vivre l’impensable.
Alors qu’il est en train de s’amuser à descendre comme un fou entre les parois d’un canyon, une pierre va se détacher, l’entraîner dans sa chute et il va se retrouver avec son bras prisonnier de celle-ci.
Sachant que le jeune homme, connaissant parfaitement l’endroit, n’avait pris la peine de dire à personne où il allait.
Il se retrouve donc dans une solitude totale et ne peut compter que sur lui-même.
Dès lors, une course contre la montre va commencer. N’ayant que peu d’eau et de vivres et les températures descendant dangereusement la nuit, il va tout faire pour se sortir de là. Mais comment ? Là, est toute la question.
L’incident arrivant dans les vingt premières minutes du film, une légère inquiétude s’empare de nous, et l’on se demande comment le réalisateur va nous faire passer l’heure suivante…
On craint le pire, mais ce film est une réussite. Car la caméra n’est pas uniquement posée sur le jeune Aron Ralston essayant de se débattre. Elle fait appel à sa mémoire, ses souvenirs, son rapport à ses proches, mais aussi à ses rêves et hallucinations. Il arrive même à nous faire rire grâce à l’incroyable jeu d’acteur de James Franco. Et surtout la photo y est magnifique. Mais il va sans dire que ce film n’aurait d’intérêt, en dehors de son esthétique, si ce n’était une histoire vraie.
Il est tout de même conseillé aux âmes sensibles de s’abstenir, un passage étant particulièrement éprouvant…
127 heures de Danny Boyle, 1h 34 mn

Catégories: Cinéma · Tags: adaptation, Cinéma, film